Céréales Légère progression dans un marché attentiste
Les cours des céréales progressaient légèrement mercredi en fin d’après-midi, profitant d’un repli de l’euro face au dollar, dans un contexte d’échanges très faibles, à quelques heures du rapport de l’USDA.
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La baisse de l’euro est « un élément pour augmenter le prix des marchandises d’importation et offrir un petit coup de pouce pour les marchandises européennes », relevait un analyste du cabinet Agritel, qui rappelait que l’Algérie venait de formuler un appel d’offres. Le Japon a, quant à lui, acheté environ 100 000 t de blé meunier origines USA et Canada.
« En Australie, les conditions climatiques risquent de dégrader la récolte de blé à venir venant un peu plus alourdir le marché du fourrager », souligne par ailleurs Agritel. Les opérateurs attendent toujours une production néanmoins élevée, à un peu plus de 28 millions de tonnes. Cela risque d’accentuer l’écart de prix entre le fourrager et le meunier, écart pourtant déjà conséquent. »
Vers 17h00, le blé progressait de 1,75 euro sur l’échéance de décembre à 159,75 euros, et de 1,25 euro sur l’échéance de mars à 165,75 euros.
Les prix du maïs étaient stables sur l’échéance de novembre, à 158 euros et gagnait 1,75 euro sur l’échéance de janvier, à 162,75 euros. « Les récoltes américaines s’affichent à hauteur de 35 %, un peu en dessous de la fourchette des attentes des opérateurs », note Agritel.
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